Yaël Hassan est un écrivain jeunesse.
Auteure juive issue d’une famille polonaise, elle est née en 1952 à Paris, a passé son enfance en Belgique, puis est retournée en France en 1966. En 1970, Yaël part s’installer en Israël avec toute sa famille. En 1984, elle retourne en France avec son mari et ses deux filles. Elle poursuivra une carrière dans le tourisme jusqu’en 1994.
Un accident de voiture survenu en 1994 mettra fin à sa carrière. Pendant la longue période d’immobilisation qui en découle, elle écrit son premier roman pour la jeunesse, « Un grand-père tombé du ciel » (1997), qui sera couronné par de très nombreux prix.
Depuis, elle écrit des romans pour la jeunesse qui abordent des thèmes forts et d’actualité comme le racisme, la Seconde Guerre Mondiale et ses conséquences, le conflit israélo-palestinien, les relations grands-parents/enfant, l’intégration.
Elle reçoit de nombreux prix dont le Prix Goya découverte et le Prix de l’Encre d’Or en 2012 pour « Rue Stendhal ».
En 2015, elle obtient le Prix des Incorruptibles (niveau CM2/6ème) pour son roman jeunesse « La fille qui n’aimait pas les fins », écrit avec Matt7ieu Radenac. L’ouvrage est également récompensé la même année du Prix Chronos (Genève) et du Prix Gragnotte.
son site : http://minisites-charte.fr/yael-hassan
Le Prix Sony Labou Tansi des lycéens 2018 a été décerné à David Paquet pour Le brasier, une pièce publiée chez Leméac éditeur. Le lauréat a été désigné le 26 avril au Centre Culturel Jean-Moulin à Limoges. Créé il y a 16 ans en Limousin, ce prix est devenu aujourd’hui international. Il a pris son essor en Nouvelle Aquitaine, accueillant plus de 700 lycéens des académies de Limoges, Bordeaux et Poitiers, tout en renforçant son rayonnement dans toute la France et à l’étranger. En 2018, plus de 1 300 lycéens participent au vote.
Le prix, qui a pour objectifs de faire lire, entendre et voir du théâtre contemporain d’expression française, est une des actions du Pôle de Ressources pour l’Éducation Artistique et Culturelle (PREAC) «Écritures et Théâtres Contemporains Francophones», piloté par l’atelier Canopé 87 et le Rectorat de Limoges, en partenariat avec les Francophonies en Limousin et sa Maison des auteurs. Il est soutenu par la Direction Régionale des Affaires Culturelles et le Conseil Régional de Nouvelle Aquitaine.
Pour la sixième année consécutive, les Centres culturels municipaux de la ville de Limoges s’associent au prix. Ils ont accueilli au Centre culturel Jean Moulin, les classes de l’académie de Limoges qui ont élu leur texte lauréat parmi les cinq œuvres étudiées tout au long de l’année scolaire: Lubna Cadiot (x7) d’Anaïs Allais, France, 2016, Actes Sud-Papiers; Les larmes d’Œdipe de Wajdi Mouawad, Liban/Canada-Québec/France, 2016, Leméac/Actes Sud; Le brasier de David Paquet, Canada-Québec, 2016, Léméac; Berlin sequenz de Manuel Antonio Pereira, Portugal/Belgique, 2017, Espaces 34; Kinky Birds d’Elsa Poisot, Belgique, 2016, Lansman.
Pendant cette journée du 26 avril, les élèves ont débattu et présenté leur argumentation suivant différents modes d’expression: création d’affiches, lecture d’extraits des cinq œuvres, critiques radiophoniques, interpellations, écritures d’invention, plaidoiries. A l’issue de ces plaidoyers, les élèves de l’académie de Limoges voteront (un élève = une voix) pour désigner leur lauréat. A ce vote s’ajoutera celui des autres participants collecté par voix numérique. L’opération ne s’arrête pas là, lors du Festival des Francophonies, une dizaine de lycéens volontaires participeront à un stage de lecture avec les comédiens de la compagnie Méthylène, suivi d’une lecture-spectacle publique, inscrite dans la programmation du Festival, du texte lauréat.
Communiqué de presse | Prix Sony Labou Tansi