Tous les articles par Florence BISIAUX

Présentation

La Compagnie Hautblique a vu le jour en 2015. Ses spectacles s’adressent aux publics enfant, pré-adolescent, adolescent et familial. Elle cherche à proposer un langage poétique ouvert à tous, mêlant écriture contemporaine jeune public et théâtre visuel.

Son nom vient d’une envie de décalage par rapport au réel. La compagnie se sent proche de l’univers du surréalisme. La création musicale y tient aussi une place importante.
La compagnie est également profondément ancrée sur le territoire. Cette rencontre permanente avec les jeunes est une nécessité dans la démarche artistique de la metteuse en scène.
Elle conçoit le processus de création comme un aller-retour entre le travail de plateau et la rencontre avec son public, par le biais de répétitions publiques, de sensibilisations, de stages de pratique, de bords plateau…
Au niveau scénographique, la compagnie a toujours pour souci de s’adapter aux différentes scènes qui lui sont proposées et conçoit des scénographies modulables.
Nous cherchons à créer un théâtre visuel et poétique ouvert à toutes et à tous .

Saison 2022/2023 :

nous poursuivons les ateliers autour de l’oralité et de la lecture à voix haute autour des thématiques de La petite histoire en mars avec 4 classes de 4e et 3e autour de la programmation de La petite histoire à La Salle Allende de Mons-En-Baroeul ainsi que des sensibilisations dans les 4 classes. Nous sommes intervenus en sensibilisations auprès de 8 classes de 4e et 3e à Grande-Synthe autour de notre venue au Palais du Littoral. Nous poursuivons un labo au Théâtre du Grand Bleu avec les 10/13 ans autour du thème de la rencontre, à partir de textes jeunesse contemporains. Nous poursuivons un travail avec le CFMI, étudiants en musique autour du travail de direction d’acteur et mise en espace .

Saison 2021/2022 :

nous avons travaillé la lecture à voix haute autour des thématiques de La petite histoire, lors d’un PEPS (Parcours d’éducation, de pratique et de sensibilisation à la culture) dans un lycée professionnel de Tourcoing, avec Canopé dans un collège de Douchy-Les-Mines. Nous étions toute la saison en labo recherche autour du récit à partir de l’objet et du texte contemporain au Grand Bleu avec un public de 11 à 13 ans.

Saison 2020/21 :

nous étions :

  • en résidence RESAC (Résidence d’Artiste.s en collège) au collège Cobergher à Bergues. Nous avons pu travailler sur des répétitions publiques devant les élèves et enregistrer ces derniers interprétant les bandes rivales de Vérone, enregistrements audios que nous intégrons au spectacle ;
  • en PEPS à Tourcoing autour de la lecture à voix haute ;
  • en labo « se nourrir des classiques pour vivre aujourd’hui » au Grand Bleu ;
  • en stage théâtre auprès de pré-adolescents et d’adolescents autour de La petite histoire.

La petite histoire

 Mise en scène : Florence Bisiaux                                                                              Avec Séverine Ragaigne dans le rôle de Montaigue                                                et Olivier Brabant dans le rôle de Capulet                                                         Musique : Guillaume Bachelé                                                                         Scénographie Pierre Yves Aplincourt et Florence Bisiaux                                                                                   Création Lumière : Claire Lorthioir                                                               Costumes : Gwenaelle Roué                                                                                   Regard mouvement: Cyril Viallon                                                                             Travail de projection photo et photos spectacle : Simon Gosselin 
Régie son:Valentin Cailleret ou Pierre Yves Aplincourt Production/diffusion : Eva Serusier/ Coline Coproduction : le Grand Bleu,Scène Conventionnée d' Intérêt National art, Enfance et Jeunesse, Lille ; La Maison Folie de Wazemmes ; le Temple, Bruay la Buissière ; la Barcarolle, Scène conventionnée du Pays de St Omer ; le Château d’Hardelot, centre culturel de l' entente cordiale Hardelot. Remerciements au Théâtre de l’Aventure, Hem, La Manivelle Théâtre, Wasquehal, L'Imaginaire Douchy Les Mines.

Dates de création saison 2021/2022

8 et 9 novembre 2021 , Le Temple, Bruay La buissière
26 novembre 2021 : L’Imaginaire, Douchy Les Mines scolaire à 14h et tout public à 20hhttps://imaginaire-douchy.fr/nos-tarifs/article/spectacles


Du 11 janvier 2022 au 14 janvier 2022 : Le Grand Bleu, Lille Le 11 janvier , scolaire à 14h30 et tout public 20h30
Le 13 janvier 2022, scolaire à 10h et tout public à 19h Le 14 janvier, scolaire à 10h et tout public à 19h
https://www.legrandbleu.com/evenement/la-petite-histoire/


Le 7 et 8 avril 2022 : Maison Folie de Wazemmes, Lille Le 7 avril, tout public à 20h Le 8 avril , scolaire https://billetterie-spectacles.lille.fr/fr-FR/accueil


Le 29 avril 2022 : Salle Gérard Philippe, Wasquehal Scolaire à 14h30 Tout public à 19h30http://lamanivelletheatre.com/theatre-wasquehal/la-saison/toute-la-saison/item/520-la-petite-histoire.html


Le 4 et 5 mai 2022 : Moulin à café, Saint Omer , festival Shakespeare Days Le 4 mai, tout public à 20h Le 5 mai, scolaires https://www.labarcarolle.org/evenement/la-petite-histoire/


20 et 21 mai 2022 : Théâtre Elisabéthain, Hardelot, festival Les Shakespeare Nights Le 20 mai : scolaires Le 21 mai: tout public à 20h 12 mai 2022: extrait du monologue de Juliette lors d’un colloque autour des personnages féminins chez Shakespeare https://web.digitick.com/la-petite-histoire-theatre-theatre-elisabethain-condette-21-mai-2022-css5-dptdupasdecalais-pg101-ri8267689.html

Création 2021/2024 : « La petite histoire »

Un duo de narrateurs un peu particulier vient s’adresser au public : les fantômes du père de Juliette Capulet et de la mère de Roméo Montaigue.

Condamnés à relater sans fin le drame de leurs enfants, ils reviennent aux sources de la tragédie shakespearienne  pour tenter de dissiper une culpabilité immense et pointer leurs erreurs. Entre moments comiques et instants graves, ils tenteront de dire l’essentiel : l’amour impossible de deux adolescents que leurs familles opposent, la haine absurde entre bandes rivales, la force de deux être épris de liberté tentant d’échapper au regard des autres, et la naissance d’un espace étrange, l’adolescence, où émancipation rime avec rupture.

Le texte initial a été enrichi d’une commande d’écriture faite à Eugène Durif : un monologue de Juliette, pour lui permettre de faire entendre sa voix.

Dates de création saison 2021/2022

8 et 9 novembre 2021 : Le Temple, Bruay-La-Buissière

26 novembre 2021 : L’Imaginaire, Douchy-Les-Mines, scolaire à 14h et tout public à 20h

Du 11 au 14 janvier 2022 : Le Grand Bleu, Lille
Le 11 janvier, scolaire à 14h30 et tout public à 20h30
Le 13 janvier, scolaire à 10h et tout public à 19h Le 14 janvier, scolaire à 10h et tout public à 19h

Le 7 et 8 avril 2022 : Maison Folie de Wazemmes, Lille Le 7 avril, tout public à 20h Le 8 avril, scolaire à 10h

Le 29 avril 2022 : Salle Gérard Philippe, Wasquehal Scolaire à 14h30 Tout public à 19h30

Les 4 et 5 mai 2022 : Moulin à café, Saint-Omer, festival Shakespeare Days
Le 4 mai, tout public à 20h
Le 5 mai, scolaires à 10h et 14h www.labarcarolle.org/evenement/la-petite-histoire/

20 et 21 mai 2022 : Théâtre Elisabéthain, Hardelot, festival Les Shakespeare Nights
Le 20 mai : scolaires à 10h et 14h30 Le 21 mai: tout public à 20h
Le 12 mai 2022 : extrait du monologue de Juliette lors d’un colloque autour des personnages féminins chez Shakespeare
https://web.digitick.com/la-petite-histoire-theatre-theatre-elisabethain-condette-21-mai-2022-css5-dptdupasdecalais-pg101-ri8267689.html

Mise en scène : Florence Bisiaux
Avec Séverine Ragaigne dans le rôle de Montaigue et Olivier Brabant dans le rôle de Capulet
Musique : Guillaume Bachelé
Scénographie : Pierre-Yves Aplincourt et Florence Bisiaux
Création lumière : Claire Lorthioir
Costumes : Gwenaelle Roué
Regard mouvement : Cyril Viallon
Travail de projection photo et photos spectacle : Simon Gosselin
Régie son : Valentin Cailleret ou Pierre-Yves Aplincourt Production/diffusion : Eva Serusier / Coline
Coproduction : Le Grand Bleu, Scène Conventionnée d’Intérêt National art, Enfance et Jeunesse, Lille ;
La Maison Folie de Wazemmes ;
Le Temple, Bruay la Buissière ;
La Barcarolle, Scène conventionnée du Pays de Saint-Omer ;
le Château d’Hardelot, centre culturel de l’entente cordiale Hardelot. Remerciements au Théâtre de l’Aventure, Hem, La Manivelle Théâtre, Wasquehal, L’Imaginaire Douchy-Les-Mines.

Reprise saison 2022/2023

19 janvier 2023 à 14h et 20 janvier 2023 à 14h et 20h, Palais du Littoral, Grande-Synthe


13 avril 2023 à 14h et 20h : Salle Allende, Mons-En-Baroeul, 2 Rés de l’Europe, 59370 Mons-en-Barœul


25 mai 2023 à 12h:
Extrait du début du spectacle dans le cadre des « midis du Bateau Feu », Le Bateau Feu, Dunkerque

Reprise Saison 2023/2024 :

4 février 2024 à 17h et 5 février 2024 à 14h : Salle Gérard Philippe, 18 rue louis Lejeune, Wasquehal


14 mai 2024 à 14h et 20h :
L’Escapade, 263 Rue de l’Abbaye, Hénin Beaumont

résidences création La petite histoire

Les résidences de création se sont enchainées. Résidence RESAC au collège Cobergher de Bergues avec répétitions publiques et construction d’une bande son « bandes rivales » avec deux classes de 5ème en mai 2021 . Nous avons été accueillis par nos co-producteurs : en mai au Théâtre Le Grand Bleu à Lille, puis en septembre 2021 à la Maison Folie de Wazemmes à Lille puis à Arques avec La Barcarolle, retour au Grand Bleu à Lille où nous avions commencé la création, puis au Temple à Bruay La Buissière.

Resac La petite histoire

Les créations de la compagnie sont toujours mêlées à des rencontres avec le public.

RESAC au collège Cobergher de Bergues en 2021 : Ateliers autours des bandes rivales , en mouvement , à partir de mots des collégiens et du texte d’Eugène Durif,

Puis résidence avec les comédiens dans le collège: répétitions publiques et construction d’une bande son « bandes rivales » avec deux classes de 5ème en mai 2021

Yaël Hassan

Yaël Hassan est un écrivain jeunesse.

Auteure juive issue d’une famille polonaise, elle est née en 1952 à Paris, a passé son enfance en Belgique, puis est retournée en France en 1966. En 1970, Yaël part s’installer en Israël avec toute sa famille. En 1984, elle retourne en France avec son mari et ses deux filles. Elle poursuivra une carrière dans le tourisme jusqu’en 1994.

Un accident de voiture survenu en 1994 mettra fin à sa carrière. Pendant la longue période d’immobilisation qui en découle, elle écrit son premier roman pour la jeunesse, « Un grand-père tombé du ciel » (1997), qui sera couronné par de très nombreux prix.

Depuis, elle écrit des romans pour la jeunesse qui abordent des thèmes forts et d’actualité comme le racisme, la Seconde Guerre Mondiale et ses conséquences, le conflit israélo-palestinien, les relations grands-parents/enfant, l’intégration.

Elle reçoit de nombreux prix dont le Prix Goya découverte et le Prix de l’Encre d’Or en 2012 pour « Rue Stendhal ».

En 2015, elle obtient le Prix des Incorruptibles (niveau CM2/6ème) pour son roman jeunesse « La fille qui n’aimait pas les fins », écrit avec Matt7ieu Radenac. L’ouvrage est également récompensé la même année du Prix Chronos (Genève) et du Prix Gragnotte.

son site : http://minisites-charte.fr/yael-hassan

Daniel Pennac

Prix Grinzane Cavour International (2002)

Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est né le 1er décembre 1944 à Casablanca, au Maroc. Il est le quatrième et dernier d’une tribu de garçons. Son père est militaire. La famille le suit dans ses déplacements à l’étranger –Afrique, Asie, Europe– et en France, notamment dans le village de La Colle-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes. Quand il évoque son père, il l’assimile à la lecture : «Pour moi, le plaisir de la lecture est lié au rideau de fumée dont mon père s’entourait pour lire ses livres. Et il n’attendait qu’une chose, c’est qu’on vienne autour de lui, qu’on s’installe et qu’on lise avec lui, et c’est ce que nous faisions.» Daniel passe une partie de sa scolarité en internat, ne rentrant chez lui qu’en fin de trimestre. De ses années d’école il raconte : «Moi, j’étais un mauvais élève, persuadé que je n’aurais jamais le bac.» Toutefois, grâce à ses années d’internat, il a pris goût à la lecture. On n’y permettait pas aux enfants de lire, comme il l’évoque dans « Comme un roman » : « En sorte que lire était alors un acte subversif. À la découverte du roman s’ajoutait l’excitation de la désobéissance…».
Ses études de lettres le mènent à l’enseignement, de 1969 à 1995, en collège puis en lycée, à Soissons et à Paris.
Son premier livre, écrit en 1973 après son service militaire, est un pamphlet qui s’attaque aux grands mythes constituant l’essentiel du service national : l’égalité, la virilité, la maturité. Il devient alors Daniel Pennac, changeant son nom pour ne pas porter préjudice à son père.
En 1979, Daniel Pennac fait un séjour de deux ans au Brésil, qui sera la source d’un roman publié vingt-trois ans plus tard: « Le Dictateur et le hamac ».
Dans la Série Noire, il publie en 1985, « Au bonheur des ogres », premier volet de la saga de la tribu des Malaussène (dont on retrouvera le «petit» dans « Kamo. L’idée du siècle »).
Daniel Pennac continue sa tétralogie avec « La Fée Carabine » puis « La petite marchande de prose » et « Monsieur Malaussène » (il y a ajouté depuis « Aux fruits de la passion »).
Il diversifie son public avec une autre tétralogie pour les enfants, mettant en scène des héros proches de l’univers enfantin, préoccupé par l’école et l’amitié : « Kamo, l’agence Babel », « Kamo et moi », « L’évasion de Kamo » et « Kamo, l’idée du siècle ».
Ces romans sont-ils le fruit de souvenirs personnels? «Kamo, c’est l’école métamorphosée en rêve d’école, ou en école de rêve, au choix.»
À ces fictions s’ajoutent d’autres types d’ouvrages : un essai sur la lecture, « Comme un roman », deux ouvrages en collaboration avec le photographe Robert Doisneau et « La débauche », une bande dessinée, avec Jacques Tardi.
Il a mis fin en 1995 à son métier d’enseignant pour se consacrer entièrement à la littérature. Toutefois, il continue d’avoir un contact avec les élèves en se rendant régulièrement dans les classes.